Alimentation : impacts et leviers pour agir

 

Quels sont les impacts de l’alimentation en structures sanitaires et médico-sociales ? Quels sont les leviers pour agir ?

Retrouvez les réponses à vos questions ici !

 

SOMMAIRE

  1. Contexte et définition
  2. Impacts de l’alimentation
  3. Vers une alimentation durable : actions et retours d’expérience
  4. Ressources

 

/!\ Réglementation en lien avec l’alimentation : base doc Réglementation

Pour toute question, n’hésitez pas à nous écrire à edd@mapes-pdl.fr.

 

Dernière mise à jour : 19 février 2024

 

1. Contexte et définition :

Les secteurs sanitaire et médico-social représentent à eux seuls près de la moitié (44,4%) des repas de la restauration collective en France, soit environ 3,2 millions de repas servis chaque jour et 1,6 milliards/an, ce qui les place en tête des secteurs, tout domaine d’activités confondus.

 

En structure sanitaire et médico-sociale, l’alimentation correspond à tous les repas servis aux usagers (résidents/patients et visiteurs) et professionnels (petits déjeuners, déjeuners et diners) ainsi que les collations. Il s’agit par ailleurs d’un domaine qui implique plusieurs services : restauration, hôtelier, soins, achats, déchets, logistique, direction générale, etc.

 

 

2. Impacts de l'alimentation :

Impacts environnementaux de l’alimentation

 

 

L’alimentation représente 11% de l’empreinte carbone du secteur de la santé (The Shift Project, 2023) et 27% de l’empreinte carbone du secteur de l’autonomie (The Shift Project, 2023) (cf en savoir +).

Lorsqu’on raisonne sur l’ensemble du cycle de vie de l’alimentation, la majeure partie de la pollution des milieux naturels provient de la production agricole avec comme principales sources l’élevage, la massification des productions et l’épandage de produits de synthèses (pesticides ou intrants chimiques) (IDDRI, 2019).

 

En savoir + : Base doc Décarbonation | L’empreinte énergétique et carbone de l’alimentation en France (IDDRI, 2019)

 

L’alimentation comme enjeu de santé publique

 

  • 54% des hommes et 44% des femmes en France souffrent de surpoids ou d’obésité (Santé Publique France, 2017)
  • En 2015 : 90% de la population française n’avait pas les apports suffisants en fibres, 30% avaient un apport excédentaire en aliments ultra transformés, 40% en sucre et 90% en sel (INCA 3, 2017)
  • Recommandations du Plan National Nutrition Santé 4 (2019-2023) : augmenter les fruits et légumes frais, les légumes secs, les fruits à coque non salés, le fait maison ; aller vers le pain complet/céréales, les pâtes et le riz complets et la semoule complète, les produits laitiers, l’huile de colza, de noix ou d’olive, les poissons gras et maigres en alternance ; réduire les produits sucrés et salés, la charcuterie et la viande

 

Alimentation et résilience territoriale

 

La résilience des systèmes alimentaires (ou résilience alimentaire) peut se définir comme la « capacité dans le temps d’un système alimentaire et de ses unités à plusieurs niveaux [Etat, entreprises, exploitants, consommateurs, etc.], à fournir une alimentation suffisante, appropriée et accessible à tous, face à des perturbations diverses voire imprévues » (Tendall et al., 2015). A ce jour, le système alimentaire est très peu résilient en France de par sa dépendance aux ressources finies (énergies fossiles), aux produits de synthèse, son modèle de production intensive et le fait qu’il soit, comme tous les secteurs, exposé aux crises environnementales.

L’association Les Greniers d’Abondance propose, en collaboration avec des acteurs académiques, divers critères de résilience des systèmes alimentaires : la diversité à tous les niveaux (variétés, pratiques culturales, acteurs, …), l’autonomie du territoire (reterritorialisation du système alimentaire), la modularité et la connectivité (fonctionnement en unités autonomes pouvant se soutenir mutuellement), la redondance (une fonction est assurée par plusieurs éléments indépendants) et la cohésion des acteurs (facilite la solidarité, l’implication collective, la flexibilité, etc.) (Vers la résilience alimentaire, 2020).

 

Au regard de ces divers impacts, l’enjeu de la restauration collective en structure sanitaire et médico-sociale est de proposer une alimentation durable (réduction de l’empreinte environnementale), saine pour les convives et contribuant à la résilience du territoire.

 

 

3. Vers une alimentation durable, saine et résiliente en santé : actions et retours d'expérience :

En région Pays de la Loire

 

 

 

Actions et RETEX hors-région

 

 

 

4. Ressources :